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Ce qui s'est passé

2 nouvelles espèces ajoutées et une déplacée sous ionantha (rupicola qui devient une sous-espèce),

et 6 clones retirés pour divers raisons.


Détails des modifications

La liste d’avril 2007 comprenait un peu plus d’une vingtaine d’espèces. On a vu que la nouvelle classification de 2009 comportait 9 espèces, 8 sous-espèces, dont 2 variétés et 69 clones. 

 

Un article parut dans le Taxon 64 (4) Décembre 2015 : 1243-1274, Nishii & al. titré Streptocarpus redefined (le Streptocarpus redéfini), mentionne que ceci inclurait toutes les gesnériacées afro-malgaches (Afrique et Madagascar) en utilisant des tests ADN ribosomal(1) nucléaires. Cet article suggèrerait une fusion de plusieurs autres genres dans le genre Streptocarpus. Le Saintpaulia serait l’un de ces genres. Il deviendrait une ‘section’ dans le genre Streptocarpus et du sous-genre Streptocarpella. Dix espèces ont été proposées dans cette ‘section’. Il est à noter qu’entre autres, la terminaison (‘a’ en ‘us’) pour certains de ces 10 spécimens changerait également. Voici la liste proposée :

  1. ionanthus* (anciennement ionantha)
  2. shumensis (reste inchangé)
  3. nitidus (anciennement nitida)
  4. brevipilosus (anciennement brevipilosa)
  5. teitensis (inchangé)
  6. goetzeanus (anciennement goetzeana)
  7. afroviola (anciennement pusilla)
  8. inconspicuus (anciennement inconspicua)
  9. watkinsii (nouvelle insertion)
  10. ulugurensis (nouvelle insertion)

 

*ionanthus inclurait toutes les autres espèces sous elle, incluant rupicola, ainsi que la quasi-totalité de nos anciennes espèces y seraient nommées.

 

La position de l’AVSA pour le moment face à se fusionnement possible est donc d’attendre et de voir ce qui se produit sur l’adoption ou non de l'article Nishii et. al. 2015. Le président actuel de l’AVSA, est assez clair sur ce point avec sa publication sur l'entrevue avec le Dr Moeller dans un numéro du African Violet Magazine

 

Le système actuel d'enregistrement AVSA basé sur les recommandations du Dr James Smith, mentionne que rupicola est bien une sous-espèce distincte. Ce qui était contraire à la recommandation de Darbyshire, mais le comité AVSA sur lequel le Dr Jeff Smith a travaillé, a convenu que le Dr James Smith avait suffisamment de bonnes raisons pour séparer ainsi rupicola. L’article Nashii et. Al. 2015 va plutôt dans le sens de Darbyshire et placerait rupicola sous ionantha.

 

Selon l’avis du Dr Jeff Smith, cela représente une différence relativement mineure. S. rupicola est déplacé sous ionantha, et deux ajouts sont effectués du même coup, ulugurensis et watkinsii. Mis à part ces 3 changements et la terminaison latine en 'us', le système de classification de l’AVSA et de Nashii et. Al. 2015 reste sensiblement le même.

 

Voici en d’autres mots, les changements qu’apporte l’article Nishii et. Al. 2015.

  1. Reconnaissance de S. ulugurensis et S. watkinsii comme de nouvelles espèces. L’AVSA n'a pas réagi à ce sujet puisque ces espèces ne sont pas disponibles aux États-Unis et que les publications originales ont été basées sur des descriptions taxonomiques classiques et non sur des tests d'ADN. Par contre, il semble que Nishii et. Al. 2015 a apporté la preuve ADN que ce sont bien des espèces distinctes.
  2. Modification des terminaisons latines pour que les genres s’adaptent entre les noms d'espèces et Streptocarpus tels que mentionnés plus haut.
  3. Modification du nom de pusilla pour afroviola. Comme le nom pusilla est déjà utilisé sous le genre Streptocarpus, il a donc la priorité.
  4. Déplacer rupicola sous ionanthus comme Darbyshire l’avait déjà suggéré à l’origine.

 

Une chose cependant sur laquelle tout le monde semble s’accorder, c’est qu’il est important de maintenir le nom des clones, quel que soit le système taxonomique qui sera utilisé, de façon à conserver les identités pour ne pas perdre la diversité génétique.

 


Pourquoi certains noms ont changés et d'autre pas ?

Une simple question de 'LATIN', et une relation avec le nom du collectionneur. Donc, exemptés de l'accord sur le genre latin. Exemples : grotei (Mr. Grote), mafiensis (Mafi Hills), shumensis (Mont Shume), teitensis (Teita Hills - Kenya), tongwensis (Mont Tongwe), magungensis (Magunga).

 

Également, tous les noms propres demeure intacte, bien évidemment. Exemples : ChaSimba, Pangani Falls, Robertson,

Sigi Falls, Mather et Uppsala.

 

Les cas à part : confusa, difficilis, orbicularis et intermedia. Le nom des clones ne sont pas en 'latin officiel'. La règle peut donc être contournée. Un point important qui aide aussi à conserver la connexion établie avec la liste de 2009.

 

DONC EN RÉSUMÉ

  • Le nom des espèces et sous-espèces prennent la terminaison latine du Streptocarpus comme elles sont maintenant placées sous ce genre.
  • Le nom des clones demeure.

Exemple :

ionanthus (espèce) et diplotrichus (sous-espèce) ainsi que le nom de la variété, prennent la terminaison latine en 'us'.

 


Pourquoi retirer certaines espèces de la liste ?

5a. grandifolius Uppsala 3486, 5c. 1. cl. Kewensis, 5c. 2. cl. Kolehmainen, 5h. cl. Macharia,

6h. cl. Mwachi, 5i. velutinus Uppsala 3166

 

Certains clones peuvent effectivement être retirés de la liste. C'est l'un des problèmes majeurs que d'en arriver à une liste définitive. Les clones Uppsala (Suède) existent probablement, mais ne sont pas présents en Amérique du Nord. L'Université d'Uppsala possèderait également un certain nombre d'autres clones inconnus qui eux non plus, ne sont pas accessibles en Amérique du Nord. Tout comme Kew (Royaume-Uni) qui possèderait aussi un lot de clones qui n'ont jamais été publiés, donc introuvable une fois de plus sur notre continent.

 

Le cas de Kewensis : ce nom ne serait pas acceptable à cause d'une probable combinaison avec un nom antérieur.

Le cas de Kolehmainen : n'est pas présent en Amérique du Nord comme beaucoup d'autres.

Le cas de Macharia : n'a jamais été vue dans aucune collection.

Le cas de Mwachi (photo de gauche) : provient peut-être de l'un des sites de collection de Robertson (ou Kacharoni photo de droite). De plus, il n'y a aucune certitude que les étiquettes originales aient été conservées séparément pour que ce clone puisse être encore identifié correctement. De toute façon, la ressemblance est frappante, surtout au niveau du feuillage.

 


CEPENDANT

Pour garder une certaine cohérence, et pour être logique, le nom du clone de cette même espèce ou sous-espèce gardera la terminaison latine en 'us'. Voici un exemple concret.

 

S. ionanthus        sous-espèce ionanthus        variété ionanthus        clone ionanthus   (plutôt que clone ionantha)

 

                espèce                     sous-espèce                   nom de la variété            nom du clone

 

Comme on l'on a dit plus tôt, en principe, l'espèce, la sous-espèce et le nom de la variété prennent la terminaison latine 'us'.

Et en principe, le nom du clone ne change pas, mais est toléré pour une certains cohérence quand le nom du clone est le même que l'espèce.


Doit-on conserver le ‘S.’ ou changer pour le ‘Str.’

Le ‘S.’ est une abréviation émise par l’AVSA pour ‘espèce’. Les gens ont toujours supposé que c'était plutôt pour désigner le genre ‘Saintpaulia’. 

 

Dr Smith suggère de continuer à utiliser le ‘S.’ jusqu’à ce que ce point soit éclairci, ‘S.’ pour ‘espèce’ ou pour ‘genre’.

 

Sur le site de référence Gesneriad, ils utilisent déjà les noms scientifiques comme ‘Str. ionanthus’ ou Str. nitidus’ pour  identifier le ‘genre’.

 


Recommandations sur le statut de conservation des espèces du genre Saintpaulia par Darbyshire

 Statut critique :

Str. ionanthus sous-espèce occidentalis

Str. teitensis

 

Données insuffisantes :

Str. goetzeanus

Str. nitidus

Str. afroviola (pusilla)

Str. shumensis

 

En voie de disparition :

Str. ionanthus sous-espèce grandifolius

Str. ionanthus sous-espèce orbicularis

Str. rupicolus

 

Vulnérable :

Str. inconspicuous

Str. ionanthus sous-espèce ionanthus variété ionanthus

Str. ionanthus sous-espèce ionanthus variété diplotrichus

Str. ionanthus sous-espèce grotei

Str. ionanthus sous-espèce mafiensis

Str. ionanthus sous-espèce pendulus

Str. ionanthus sous-espèce velutinus

 

 

Lire l’article complet du Dr Jeff Smith