Environnement naturel

Les causes de la destruction de l'environnement naturel de la violette africaine, comme beaucoup d'autres espèces végétales et animales, sont en grande partie la déforestation et la recherche de nouveaux territoires à exploiter de la part des habitants locaux. Étant donné que les terres défrichées deviennent rapidement infertiles, les indigènes doivent 'déménager' pour subvenir à leurs besoins.

 

Comme la couche forestière n'est plus, les pluies abondantes lavent littéralement les terres, les rendant ainsi stériles. Cela a pour conséquence de détruire la flore et de refouler les hommes et les animaux sur d'autres emplacements, toujours plus loin dans la forêt. Malheureusement, si l'homme n'arrête pas sa quête insatiable de la recherche du pouvoir absolu sur tout, il finira un jour par détruire complètement ces richesses inestimables.

 

Les grandes compagnies pharmaceutiques sont aussi responsables de cette catastrophe. 40% des composants entrant dans la fabrication des médicaments aux États-Unis proviennent de l'Afrique.

 

80% de toutes espèces, végétales et animales vivant sur notre planète ne se trouvent qu’en Afrique et nulle part ailleurs sur notre planète. Des chiffres pour le moins alarmants, n'est-ce pas?

Je dis toujours lors des conférences et des ateliers que je présente sur les violettes africaines, que de cultiver ne serait-ce qu'une seule espèce de ce genre, c'est faire sa part, aussi petite soit-elle, pour la sauvegarde d'au moins une espèce sur notre planète. Mais rien ne vous empêche d'adopter une autre espèce d'un autre genre.

 

La photo ci-dessus représentant l'environnement naturel de 5b.cl. difficilis. Cette espèce a été cueillie par Greenway en 1939 à la source de la Rivière Sigi. La photo ci-dessus a été prise le long de la rivière près de Kwamkoro, sur les Montagnes Est d'Usambara en Tanzanie. Il s'agit de l'un des emplacements où l'on peut trouver des populations de S. difficilis.

 

L'espèce pousse à la surface de roches de gneiss sur un terreau de feuilles près de cette rivière. L'altitude de cette région particulière se situe entre 900 m et 1 500 m (2 950' - 3 440').


La photo ci-dessus m'a été transmise par l'un de mes plus précieux contacts lors de mes recherches,

le Dr Bytebier, Pietermaritzburg, Afrique du Sud. (© Tous droits réservés)